En Suisse, dans une crèche appelée Nanosphère, située sur le campus de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), un étrange visiteur a fait son apparition : un robot humanoïde nommé Nao. Originaire d’une autre planète, ce robot suscite la curiosité et l’enthousiasme des enfants dès leur arrivée à la crèche.
Lorsque ces enfants de 3 ans seront adultes, il pourrait être aussi courant d’interagir avec un robot que d’utiliser un smartphone aujourd’hui. La garderie suisse Nanosphere a donc décidé de prendre de l’avance.
Un apprentissage ludique et interactif
Nao peut chanter, dire des histoires, se prêter à des jeux et même répondre aux questions des enfants. Son grand regard expressif et sa voix douce et rassurante fait de lui un interlocuteur idéal pour les jeunes enfants.
Les enfants apprécient l’interaction avec Nao. Ils le questionnent sur tout et n’importe quoi, et Nao est toujours prêt à leur répondre avec patience et humour.
Nao, le visiteur d’une autre planète
Depuis janvier, nous avons la visite régulière du robot Nao. Il est plus un compagnon d’apprentissage interactif qu’un enseignant de substitution. Quand les parents déposent leurs enfants à la crèche du campus de l’École polytechnique fédérale de Lausanne, Nao, assis sur un banc, les accueille du haut de ses 58 centimètres.
“Bonjour, je m’appelle Nao. Je suis heureux d’être à la Nanosphère aujourd’hui”, dit-il d’une voix enfantine et aiguë.
“J’ai quitté ma planète depuis quelque temps pour venir vous rencontrer. Je me réjouis d’apprendre à vous connaître et de discuter avec vous dans les semaines à venir ! Je vous souhaite une bonne journée”, ajoute-t-il.
Quelques enfants passent devant lui, d’autres le saluent, le pointent du doigt, attrapent sa main ou le regardent fixement, fascinés.
Un visiteur enchanteur
“Quel sera l’avenir des enfants ? Travailleront-ils avec des robots ?”, s’interroge Olivier Delamadelaine, directeur général d’Educalis, un groupe éducatif spécialisé dans le secteur de la petite enfance.
” La réponse n’est pas définitive, mais elle est très probablement oui, alors comme nous sommes dans un lieu d’apprentissage, il faut sensibiliser les enfants assez tôt au fait qu’ils seront habitués à travailler avec des robots, ces réflexes seront ceux qu’ils auront dans le futur “, ajoute-t-il.
En arrivant en classe, Eve L’Eplattenier, directrice, et ses 14 élèves s’assoient en cercle autour de Nao. “Il est là pour vous expliquer plusieurs choses,” dit-elle, précisant que, contrairement à eux, Nao ne grandira jamais.
” Appréciez-vous le brocoli ? Le robot, que l’enseignante pose sur une table, répond : “C’est très bon pour toi”.
Tous les enfants se pressent autour de Nao, quelques-uns jouant des coudes pour s’approcher de lui.
” Ne vous battez pas ! “, avertissent leurs amis futuristes.
Sous les encouragements de leur professeur, les chérubins essaient de le piéger en lui posant des questions telles que : “Je suis un animal avec une trompe, qui suis-je ? “Je suis un animal avec une trompe, qui suis-je ?”. A chaque fois, à la moindre bonne réponse, on assiste à des fous rires hilarants et contagieux au sein de la petite assemblée.
Un succès auprès des enfants et des parents
Enfants et parents s’accordent à dire que Nao est un véritable atout pour la crèche Nanosphère. Ils adorent jouer avec lui et les parents apprécient également le caractère éducatif et ludique que représente cette nouvelle approche de l’apprentissage.
Son utilisation à la crèche de la Nanosphère n’en est qu’à ses débuts, cependant les résultats sont déjà très encourageants. Dans les années à venir, il y aura sans doute de plus en plus de robots éducatifs dans les écoles et les crèches.
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En conclusion, Le passage de ce robot d’un autre monde dans une crèche suisse marque le début d’une nouvelle ère dans l’éducation préscolaire. En combinant technologie et pédagogie, ce projet promet de préparer les enfants à un avenir où l’innovation sera au cœur de notre vie quotidienne. La crèche XYZ poursuit son chemin en explorant les possibilités illimitées offertes par la technologie afin d’enrichir l’expérience éducative des tout-petits.